연구 및 협력
En Corée, la frontière devenue verte(프랑스 국영방송 30/06/2023 - 13:00기사)
김승호
작성일
2023-07-16 17:14
조회
756
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GRAND REPORTAGE
De notre correspondant à Séoul,
À quelques kilomètres de la Corée du Nord, dans la ville de Paju, des éclats de rires viennent rompre le calme d’un quartier paisible. Tous les vendredis, l’équipe du DMZ Ecology Research institutese réunit pour mener des études sur la biodiversité à la frontière intercoréenne. « Aujourd’hui, une partie de l'enquête va se concentrer sur les zones humides proches des rizières, un lieu que nous n’avons pas encore étudié », explique Kim Seung-ho, le directeur de l’ONG.
Voilà plus de dix ans que des bénévoles se rendent au-delà de la ligne de contrôle civile -sorte de zone tampon entre les barbelés de la frontière à proprement parler, où l’accès est contrôlé par l’armée. Impossible de rentrer dans la DMZ en tant que tel. Seules quelques patrouilles s’aventurent du côté sud de la ligne de démarcation et difficile de savoir ce qui se passe au Nord.
GRAND REPORTAGE
En Corée, la frontière devenue verte
Publié le : 30/06/2023 - 13:00
Écouter - 19:30
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Depuis le 27 juillet 1953 et l’armistice de Panmunjeom, les deux Corées sont séparées par une frontière unique : la bien mal nommée « zone démilitarisée » (DMZ). Cette bande de terre, longue de 250 kilomètres et large de quatre, est truffée de mines de barbelés et scrutée de près par des centaines de milliers de soldats. Mais l’absence humaine a été comblée par un développement rapide de la faune et de la flore, transformant l’ancien champ de bataille en un mur vert.
Kim Seung-ho photographie d’anciennes installations militaires dans la zone de contrôle civile proche de Paju (Corée du Sud). © Nicolas Rocca
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De notre correspondant à Séoul,
À quelques kilomètres de la Corée du Nord, dans la ville de Paju, des éclats de rires viennent rompre le calme d’un quartier paisible. Tous les vendredis, l’équipe du DMZ Ecology Research institutese réunit pour mener des études sur la biodiversité à la frontière intercoréenne. « Aujourd’hui, une partie de l'enquête va se concentrer sur les zones humides proches des rizières, un lieu que nous n’avons pas encore étudié », explique Kim Seung-ho, le directeur de l’ONG.
Voilà plus de dix ans que des bénévoles se rendent au-delà de la ligne de contrôle civile -sorte de zone tampon entre les barbelés de la frontière à proprement parler, où l’accès est contrôlé par l’armée. Impossible de rentrer dans la DMZ en tant que tel. Seules quelques patrouilles s’aventurent du côté sud de la ligne de démarcation et difficile de savoir ce qui se passe au Nord.